Echo
Nona Inescu (RO)
Installation sonore pour plusieurs auditeurs
Echo est une installation sonore réalisée par l’artiste roumaine Nona Inescu en collaboration avec Vlad Nanca et la musicienne Chlorys. L’installation est composée de 18 paires d’écouteurs reliés à des coquilles d’escargots albinos utilisées comme de multiples chambres de résonance. L’analogie entre l’oreille humaine et l’habitat des gastéropodes date du XVIe siècle lorsqu’un anatomiste a baptisé la partie « auditive » de l’oreille interne “cochlée”, du latin cochlea (escargot). Les mythes autour des coquillages et des sons qu’ils génèrent se nourrissent de nombreuses croyances populaires. D’aucuns pensent qu’ils reproduiraient les sons internes du corps humain, ou encore qu’ils contiendraient les échos du monde réel. L’oeuvre de la jeune roumaine fait ici référence à la tendance actuelle du repli sur soi ou de l’enfermement qu’engendrent les nouvelles technologies. Dans Echo, les coquilles d’escargots et les écouteurs offrent à la fois un sentiment de sécurité et un espace de quiétude et d’apaisement. Avec cette installation plastique et sonore, Nona Inescu se concentre sur l’interaction entre le corps humain et l’environnement, mais aussi sur la redéfinition du l’homme face au post-humanisme.
En collaboration avec Vlad Nanca et Chlorys.
Sound installation for several listeners
Echo is a sound installation put together by the romanian artist Nona Inescu, Vlad Nanca, and the musician Chlorys, connecting 18 pairs of EarPods with 36 snail shells, which act as small resonance chambers. The analogy between the human ear and shells was first formulated by a 16th-century anatomist, who named the inner-ear spiral cavity the Cochlea, Latin for snail. The history connecting shells and sound is filled with popular science beliefs and symbolism, shells reflecting the inner sounds of human bodies or containing worldly echoes. The work references an inwardly focused era, with both snail shells and headphones marking a personal space, allowing us to feel safe and comfortably alone. The outside world, once a shared auditory environment, has been effectively fractured by endless white earplugs, with shells as resonance chambers of individually located bubbles of self-programmed sound. As in most of these artworks, Nona Inescu focused here on the relationship between the human body and the environment and the redefinition of the subject in a post-humanist key.
In collaboration with Vlad Nanca and Chlorys.