Aftershock + Seismik

Avec ces deux performances, Herman Kolgen nous confronte à son obsession du territoire et au magnétisme que celui-ci exerce sur l’homme. Expériences sensorielles et cinématographiques, ces lives nous invitent à expérimenter ce magnétisme planétaire influençant nos écosystèmes physiques et psychologiques.

Aftershock explore le réalisme ambigu des paysages post-humains engendrés par plusieurs chocs topologiques massifs. Pour ce faire, Herman Kolgen crée des simulations virtuelles et les convertit à grande échelle en images cinématographiques, nous confrontant à l’esthétique nucléaire du sublime et à la radioactivité divine.

Pour Seismik, le spectateur est invité au cœur d’une plongée sensorielle où frictions sédimentaires, ondes magnétiques et grondements de la matière s’entrechoquent sur fond de dislocation visuelle et sonore. En live, un logiciel qui enregistre en temps réel l’activité sismique et les champs magnétiques permet de générer de façon autonome des sons et des modulations visuelles sur lesquelles Herman Kolgen peut ou non intervenir.